top of page

• Fleurs et prémices • Période 1998/2008

la_marquise_2008
peur
mme_irma
le_baiser
babouchka
le_petit_couple
la_tristesse
illioucha
ce_qui_n_est_pas_dit_s_entend
la_consternation
le_fruit_de_mes_entrailles
le_clown_russe
coup_de_soleil
le_deuil_d_anne
ferme_les_yeux
la_cantatrice
le_desespoir_de_la_couturiere
casque_d_or
coup_de_soleil
la_reine_margot_2
ophelien
princesse
le_silence
impression_floue
le_chemin_de_la_sagesse
impression_momifiee
la_boudeuse
mille_regrets
la_tasse
le_clown_russe
les_gens_racommodes
en_desespoir_de_cause
la_sieste
triste_tristesse
balaieka
couple_oriental
illioucha
deesse_inca
la_marquise
tragi_comedie
tapisserie_70
le_pot_de_fleur
perdita
le_triste_sire
femmes_en_pleurs
babayoga
la_mariee_russe
le_torero
le_diablotin
autoportrait_en_contesse
la_religieuse_jaune
autoportrait_sauvage
aladin_aux_oreilles_bleues
la_jeune_babouchka
pensees_indiennes
autoportrait_sauvage1
femme_sans_teton

"Il y a de la feerie russe dans ce travail... comme celle que nous a fait connaitre le jeune Kandinsky lorsqu’il est arrive à Paris. Une poétique fantasque... Une sorte de baroque slave melangee aux couleurs fauves. Matisse, Van Dongen, Gauguin... Pour Katherine Roumanoff, ils repréentent une pluie de reminiscences. 
Si elle avait vécu à l’aube du XXème siècle, elle aurait inventé le collage avant Picasso, utilisé le papier peint avant Braque. Mais peut etre pas. 
Le monde qu'elle cree est intime, tactile, feminin. Des centaines de personnages traversent son imaginaire. Elle semble les chercher dans un reve riche, son enfance, où tout est déjà arrivé. Rarement en pieds, presque toujours de face, un à un, elle les place dans des rectangles et carrés séparés, comme sur des icones russes. Leur charmante existence consiste dans des morceaux de textile très colorés, découpés puis rejointoyés, rehaussé de peinture. Petits visages déformés, yeux dépareillés, accoutrement coquet et attributs, ses personnages ont l'allure d'étonnantes marionnettes qui portent en elles d'innombrables secrets. 
Des signes précis, à peine visibles dévoilent l'identité de la représentation qui en elle-meme, comme dans l'icone orthodoxe, n'est qu'une figure de style. 
Découpés, superposés, les matériaux utilisés par Katherine Roumanoff associent une géométrie irrégulière à une poésie de la couleur. Plus que la simple peinture, les morceaux de tissus, souvent imprimes avec des motifs floraux, theatralisent ses personnages. Ils deviennent ainsi palpable sémouvants, et pittoresques. ...Mélancolie, panache, fraicheur..." 
Ileana Cornea - Paris - Janvier 2007 

bottom of page