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"Les toiles sculptures de Katherine Roumanoff sont composées d'objets du quotidien recyclés et de déchets déversés sur la toile, saisis dans l'instant dense et fugitif d'un piège banc. 

 

Les accumulations de bric et de broc sont métaphores du grand bazar qui nous constitue, de nos goûts et de nos attirances, de nos répulsions et de nos réticences, de nos incertitudes comme de nos ambitions. Le monde intérieur de chaque personnage se noie et s'expose dans un agglomérat figé et blanchi, ultime tentative d'une pureté retrouvée. Malgré tous ces empêchements, le sentiment d'une unité profonde affleure, une personnalité  émerge du cœur de ses amours, de ses trahisons et de ses injustices vécues et infligées, d'un passé qui pèse sur le présent. Au milieu des amas hétéroclites, qui relèvent du tragique, du comique et du dérisoire, se situe une personne vivante en quête de liberté, dans laquelle chacun peut se reconnaître. 

Une vision de la vie à la fois nostalgique et dynamique, teintée d’un humour qui peut sauver le moi de tous ses tourments." Colette R.

Prochaines expositions

 Mars-Avril 2023 Exposition au Musée Sonneville Gradignan (à proximité de Bordeaux) 

 1 Rue de Chartrèze, 33170 Gradignan Téléphone : 05 56 75 28 03

Art brut ?

Qui sommes nous, sinon le résultat de nos expériences passées ?

Catherine Roumanoff se réfère a ses expériences psychiques. Dans son cabinet d'hypnose, situé à deux pas de l'hôpital psychiatrique de saintes gemmes sur loire en Anjou, (LE CESAME - centre de santé mental ) elle accompagne chaque personne dans leurs propre monde pour mieux les conduire vers leur espace de sérénité.

Les objets agglomérés sont la marque de des souvenirs conscients et inconscients qui nous habitent et continuent d'agir sur nous.

Nous traversons les époques, nous en portons les mémoires, nous écrivons en nous-même des petites histoires, nous nous attachons, nous nous détachons, tout cela nous compose, se décompose et se dépose  en nous-même, nous envahit, nous empêche, nous définit. Il suffit parfois de changer de place quelque objet, ou de perspective pour trouver la sortie d'un monde intérieur devenu trop oppressant.

C'est ce passage de l'encombrement à la lumière, cet accouchement de soi-même que Katherine axe son travail plastique.

Les tissus velour recyclés ont été offert par la Maison Edmond Petit, que je remercie chaleureusement.

Portrait art brut, katherine Roumanoff

En 2022, l'aventure continue...

portrait katherine roumanoff à base de déchets
Portrait roumanoff Burn out/art brut.png

Encore et encore...

Burn out !

En tant que designer, Katherine Roumanoffa crée des centaines d'objets décoratifs.

Elle compose des portraits textiles depuis presque 30 ans. Touchée par le temps qui passe, elle vide ses placards et interroge le passé.Les objets qui nous accompagnent, ceux que l'on a aimé, ceux que l'on est prêt a abandonner parce que nous cherchons toujours à nous renouveler, ceux que l'on jette car leur durée de vie est éphemère, ceux qui nous définissent et ceux d'un autre temps. Dans son atelier les objets valsent, s'agglutinent et retrouvent une blancheur porcelaine gage d'un éternel recommencement.

photo presse tableau.png

" Des toiles sculptées qui sont à mi chemin entre le tabelau et la sculpture, une technique mixte qui s'inscrit dans l'art contemporain du recycling. Un excercie périlleux, plein d'audace où l'oeil s'il veut bien chercher, retrouve l'identité des objets obsolètes, abandonnés et réanimés au sein d'une oeuvre d'une blancheur porcelaine. Dès lors le portrait prend toute sa splendeur et ne laisse à voir que l'expression emplie de poésie du visage magnifié. L'atelier de Katherine Roumanoff, véritable caverne d'Ali Baba, déborde de ressources en tous genre qui attendent, patiemment agglutinés, leur prochaine renaissance. OUEST FRANCE Octobre 2021

" Les objets nous accompagnent en silence. Nous croyons les dominer et cependant ils nous survivent. Les objets d'une époque portent des mémoires, les nouvelles technologies rendent obsolètes ceux d’hier et transforment les objets autrefois désirés en autant de rebut. Les jouets des enfants, ceux qui ont été aimés ou non, se retrouvent abandonnés, inertes. Les objets non essentiels, soumis à la mode, sont vites remplacés par des achats compulsifs synonymes de notre pourvoir sur le monde. Ils semblent embellir le quotidien, nous promettent un bonheur et finissent pas nous lasser. Ils nous encombrent et s’agglutinent comme autant de pensées parasites.

 Le blanc porcelaine appliqué généreusement suggère une pureté retrouvée. On fait table rase du passé. On essaye de construire, par-dessus nos propres ruines, de nouvelles identités, porteuses d’espoir."

Katherine Roumanoff - Septembre 21

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